Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/36

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3o LE SYLPHE CROQUIS D'HIVER RONDEL Le vent gémit, la neige vole Avec de gracieux élans : On dirait un essaim frivole D'éphémères papillons blancs! Dans la rue — et les doigts tremblants, Les gamins se font guerre folle ! . . . Le vent gémit, la neige vole Avec de gracieux élans. . . Le long du trottoir, à pas lents, Un mendiant quête une obole : « Donnez pour mes petits enfants, Dit-il, voyez, mes braves gens, Le vent gémit, la neige vole! . . » Alexandre MICHEL. Décembre 1886.