Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/47

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POESIES DES POETES DU DAUPHIN! 4' Je sais que toute joie est brève : Je sais qu'avec un sort pareil Rien ne commence et ne s'achève. Et que plus divin est le rêve Plus sombre en sera le réveil. Mais je sais surtout une chose : Je sais que, dussé-je en mourir, Tout mon bonheur en toi repose. Et que sur ta lèvre mi-close, Je veux tout entier le tarir. Emile AUGIER.