Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/92

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86 LE SYLPHE Dans un baiser tendre et charmant, Tu murmuras ces mots : Je t'aime! Ta main, levée en ce moment, Semblait invoquer le ciel même; Ton regard plongeait dans mes yeux; Ce regard était tout de flamme, Le mien contenait mes aveux, Et te laissait lire en mon âme. . . . Mon bien-aimé, je veux te voir Parler d'amour, non d'autre chose; Qu'importe si le ciel est noir, Quand notre cœur voit tout en rose ! Lyon, 25 avril 1884. Félicie DUHEM.