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Page:Le Testament de Jean Meslier - Tome 1, 1864.pdf/364

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voir de faire respirer l’image de la Bête et de donner la parole à cette image et de faire condamner à la mort tous ceux, qui n’adoreroient pas l’image de la Bête[1]. Toutes ces belles prophéties se trouvent manifestement vaines et trompeuses.

Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre a voient dis paru et il n’y avoit plus de mer. Je vis la ville sainte et la nouvelle Jerusalem, qui venoit de Dieu et descendoit du ciel, étant ornée et préparée comme une épouse, qui s’est préparée pour recevoir son époux ; en même tems j’entendis venir du Trône une voix forte, qui disoit : c’est ici le Tabernacle, où Dieu demeurera avec les hommes ; ils seront son peuple et Dieu lui-même sera leur Dieu, Dieu essuïera toutes les larmes de leurs yeux, il n’y aura plus de mort, ni de gémissemens, ni de cris, ni de douleur, parceque ce qui étoit autrefois, sera passé ! Alors celui qui étoit assis sur le trône, dit : je m’en vais faire toutes choses nouvelles et il me dit : écrivez ; ces paroles sont très-fidèles et très-véritables. L’Ange me transporta en esprit et me fit voir la ville sainte de Jerusalem, qui descendoit du ciel et venoit de Dieu. Elle étoit vêtue de la clarté de Dieu, et sa lumière étoit semblable à une pierre précieuse, à une pierre de jaspe, transparente comme le cristal… ses murailles étoient bâties de pierres de jaspe, la ville même étoit d’or pur… les 12 portes étoient 12 perles ; la place de la ville étoit d’or pur. Au reste je

  1. Apoc. 13 : 11 — 15.