Page:Le Testament de Jean Meslier - Tome 3, 1864.pdf/12

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toutes ? Compénétroit pas les s’il parties-là, ne ces ment pouroit-il former et remuer dans les nerfs et dans les veines les esprits animaux et même diriger, comme il faut, le cours de leur mouvement dans toutes les.parties du corps, s’il ne travailloit immédiatement par lui-même à leur formation et s’il ne leur imprimait immédiatement par lui-même et à chacun d’eux le mouvement qui leur est propre et particulier, pour produire tel ou tel effèt dans telle ou telle partie du corps Il est constant que tout cela ne se pouroit faire, sans premier le l’auteur seroit moteur qui celui ou en que immédiatement touche discerne et par voie, ne ne ne lui-même toutes les plus déliées et les plus subtiles parties de tous les corps qu’il formeroit. Et comment les verroit-il et les discerneroit-il, puisqu’il n’a ni les mains ni doigts, ni voir, les mapour yeux pour nier, ni pour les toucher et les ranger, ni pour les lier, les joindre et les attacher, comme faudroit les prétendu autres ? quand même Et prer ce aux unes mier moteur et cet habile ouvrier auroit la vûë assez fine pour les discerner toutes et les mains et les doigts assez déliées pour faire et façonner si adroitement tant de si belles et si admirables choses, grandes, petites et moïennes, il faudroit nécessairement, la entièrement toute qu’il pénétrât dit, j’ai comme substance de tous les corps qu’il formeroit, et s’il la pénétroit entièrement, il faudroit donc qu’il fut luimême, non seulement tout entier dans tout le corps, mais aussi tout entier dans chaque partie de tous les chade le entier dans c’est-à-dire coeur tout corps, entier dans la tête, dans entier tout animal, tout que ? il