ctent, amendant toutes cruditez auec effect cer’tain de l’entretien des parties nobles pour la ſtabilité de la vie de la ieuneſſe, & de la ſanté, vo* ſçauez Sire, que ie ſuis affectionné ſectateur des Ortoſiles parl’induſtrie deſquels ie me guide en IllCS § ſelon leur diſcipline, i’ay cu rieuſemétfait elabourer ce magiſtere, & ſoigneu ſement preparer& fermenter, en intention devo* en fairevntreſ-humble preſent, i’ay penſé queie · ne pouuois plus commodémét vous l’offrir qu’à § belle occaſion, pour l’accompliſſement de ce petit repas, où pluſieurs choſes ont manqué. Sire, ie vous preſente ceſte heureuſe potion, qui vous ſera particulierement profitable, & à nous tous en voſtre perſonne, dont la conſeruation eſt l’vnique butdes deſirs des gens de bien, qu’il plai ſe donc à voſtre Maieſté la receuoir & la boire, en deſſert precieux & vtile ſur tout, pour remet tre le foye en la proportion de ſa temperature, & meſmes apres le repas que l’on eſt eſchauffé de viandes, de vins & de diſcours. L’Empereur prit · la coupe & la poſa ſur latable, comme pour boire apres auoir parlé, puis luy dit, Paratolme, ie ne veux point douter de voſtre diligence, en l’effet que vous me preſentez, &encor que depuis quel que temps il ſe ſoit paſſé vne nuee de § qui vous a troublé, d’autant que la punition de voſtre fils vous a eſté grieue, ſi veux-ie bien croi re pour ceſte heure ce que vous me voulez per ſuader : Mais pource qu’il eſt plus vray-ſembla ble que vo° quiauez eu de l’ennuyiuſques au de Ià du cœur, s’il peut penetrer plus outre, auez plus de beſoin de reſtaurant que moy qui ſuis extre-
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fortunez. Entreprise II.