volupté, qui conſiſte en plaiſirs ſpirituels, plusex quis que les vanitez mondaines, leſquelles ap portent douleur & tourment, ce que iamais l’e—, quitableVoLvPTE ne fait, car elle ſe renge à telli 1 #mite de perfectiö, qu’elle ne cauſe ny diſgrace, ny · ennuy, pluſtoſt elle admet ce qui eſt bon, & ne tollit rien de ce qui eſt agreable : Et de fait, quel plaiſir y auroit-il au monde, ſi on oſtoit les belles n editations2lesbeaux obietsdesyeux, les accords des tons pour l’ouye les delices d’amour & les bonnes douceurs vertueuſes ? ioint que ſi vous ſe parez la vertu du plaiſir, il n’y a plus de grace, ny de iuſte volupté, de laquelle on apprendicy à vſer auec fruit heureux, & ſelon l’ordonnance diuine, qui par ſa faueur comble les ſaincts cœurs de par · faites voluptez, dont le ſymbole heureux eſtEſtre ſain de corps, tranquile de cœur, accommodé des biens deFortune, braue de courage, reſolu d’enté demét, orné de ſcience, &auoir la crainte de Dieu : En la compagnie de ceux qui ſont tels, ou en ap prochent par deſirs, & effets, comme le ſont pluſieurs qui ſont trouuez dignes d’entrer ceans,’on vitequitablement.Entre nous le droit eſt gar décommun & égal à tous, en la patience eſt no ſtre conſolation. Parquoy icy eſt l’examen des eſprits, la pierre de touche des mœurs, ſuy uant quoy ſont chaſſez de ce lieu les volages, les opiniaſtres, & ceux qui n’approuuent que leurs reſueries, & bruſlent au maintien d’o— pinions, leſquelles ils condamneroient és au tres qui les viendroient ſouſtenir. En fin on trouue en ce lieu la iuſtice, la pieté, & le deuoir en l’abondance de bonnes intentions.