traite fondée par des religieuses qui accueille de vieilles Chinoises ne pouvant plus travailler.
— Vieilles femmes, me confie-t-il, pas besoin vivre. Servent plus à rien. Et comme je lui objecte qu’une telle opinion est inhumaine, il me répond :
— Vieilles femmes toujours méchantes. Son meilleur ami est un oiseau. Visitant le Palais d’Été, qui est à une heure de Pékin, et craignant de ne point trouver de guide, je dis à mon coolie que je l’emmènerais avec moi. Le lendemain matin, je le trouvai installé à côté du chauffeur, une cage sur ses genoux.
— Canari content, me dit-il. Beaucoup âgé. Chante encore bien.
Mais peut-être que lorsque le canari sera mort de vieillesse, il le fera cuire et le mangera !
Quand passe un tramway il crache de dégoût. Il désapprouve les tramways : c’est la concurrence.
Si je me rends à Pao-Ma-Chang, aux courses de chevaux, voituré par un ami, il me demande :
— Master mettre cinquante cents pour moi sur bon cheval ?