vient de les trouver assassinés dans le temple qu’ils possèdent sur la colline et où ils passaient le week-end.
— Mais c’est abominable. Qui est l’assassin ?
— Il est peu probable qu’on le trouve. On pendra deux ou trois Chinois pour le principe.
— Ces pauvres Duke ! dis-je atterré.
— N’est-ce pas ? Il paraît qu’ils n’ont pas souffert.
— Macabres, vos nouvelles. Vous n’avez rien de plus gai ?
— Plus gai, non. Enfin, celle-là est un peu meilleure. Cela va s’arranger.
— Quoi ?
— Vous vous rappelez notre déjeuner à la légation d’Angleterre, la semaine dernière, avec cette vieille dame et ces trois étudiants anglais qui s’embarquaient à Tien-Tsin ?
— Très bien. Et alors ?
— Piratés, mon cher ; en un tournemain.
— Ils avaient embarqué sur un bateau anglais ?
— Oui, mais dont l’équipage était chinois et bien entendu les pirates déjà à bord. Quand la vieille dame a vu pénétrer dans