comme pillard (1) : Verus. pecuniae vero quamnoncontemptor,Syria cui praefuerat declaravit, quam pauper divitem ingressus dives pauperem
reliquit.
On peut supposer qu’il fut légat de Syrie après l’an !", car il ne fut nommé Leg. pr. pr. de Germanie que l’an 6 ap. J.-C. 11 se tua lors du désastre de la forêt de Teutobourg qui infligea une si cuisante humiliation aux armes romaines.
P. SulpiciusQuirinius( ?) 3-2 av. J.-C. (2).
Une conjecture de Mommsen, généralement adoptée, place ici une première légation de ce personnage, qui fut légat de Syrie depuis 6/7 ap. J.-C. P. Sulpicius Quirinius est célèbre à cause du recensement de Luc, II, 2. Il n’appartenait pas à l’ancienne famille des Sulpicii, et était né au municipe de Lanuvium. A propos de sa mort en l’an 21, Tacite dit de lui (3) : impiger militiae et acribus ministeriis consulatum subdivo
Auguslo, mox expugnatis per Ciliciam Homonadensium castellis insignia triumphiadeptus,datusquerector G. CaesariArmeniamobtinenti. Tiberium quoque Rhodi agentem coluerat. Tacite qui le méprise (III, xxn, XXIII) ne parle pas de ces premières campagnes. Consul en 12 av. J.-C., il avait combattu en Afrique les tribus des Marmarides et des Garamantes (FLORUS, II,31) et Mommsen a pensé que c’était en qualité de Proconsul de la Crète et de la Cyrénaïque. Vient ensuite sa campagne contre les Homonadiens, qui lui valut les honneurs du triomphe, et c’est après cette campagne qu’Auguste le nomma conseiller ou rector, presque tuteur, de son petit fils Gaius César, qu’il envoyait en Orient avec les pouvoirs les plus étendus, en l’an 1 av. J.-C. Mommsen a conjecturé que Quirinius avait fait sa campagne contre les montagnards de la Cilicie comme légat de Syrie. S’il eût été alors proconsul d’Asie, il n’aurait pas eu de troupes à sa disposition. Les autres provinces voisines de Pamphylie, de Galatie et de Cilicie, étaient prétoriennes et un consulaire n’aurait pu les gouverner sans déroger. La raison n’est cependant pas démonstrative. Si Quirinius a pu conduire des troupes contre les Garamantes comme proconsul de Crète et de Cyrénaïque, pourquoi Auguste ne lui aurait-il pas confié des troupes empruntées aux provinces voisines pour réduire les Homonadiens ? Quirinius n’avait pas omis de rendre ses hommages à Tibère, alors à Rhodes dans un demi exil, probablement en allant remplir auprès de (1) II, 117, 2 cité par Schürer.
(2) Prosop., III, 287 ss.
(3)Ann.,III,XLVIII.
