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Page:Le judaïsme avant Jésus-Christ.pdf/269

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César cette mission de si fâcheux augure pour Tibère. Nous le retrouvons ensuite légat de Syrie eu l’an 6/7. La conjecture de Mommsen ne s’impose donc pas. Elle a paru cependant confirmée par la célèbre inscription de Tibur que nous donnons avec ses restitutions certaines

G.

[r] egem, qua redacta in pot[estatem divi] Augusti populiqueRomani senatu[s dis immortaliblls] supplicationes binas ob res prosp[ere ab eo gestas et] ipsi ornamenta triumph[alia decrevit] pro consul.Asiam provinciam op[tinuit legatus pr. pr.] diviAugusti (i]tercm Syriam Ph[oenicem optinllitJ.

et

Mommsen considérant comme presque certain d’après sa conjecture que Quirinius avait été deux fois légat de Syrie, ne pouvait hésiter à lui attribuer cette inscription, d’autant que le fait d’une double légation dans une même province ne se présenta peut être que dans ce cas. A cette opinion, devenue générale, quoique Schürer l’ait présentée comme douteuse, M. Groag, professeur d’histoire romaine à Vienne, a opposé des raisons dont quelques-unes sont très fortes (1). D’après Mommsen, obligé d’expliquer les insignes du triomphe par la campagne contre les montagnards Ciliciens, le roi du début de l’inscription serait Amyntas de Galatie en metttant en tête bellum gessit cum gente homonadensium quae interfecerat Amyntam regem, etc. M. Groag objecte que le roi Amyntas a été tué par ces barbares en l’an 25 av. J.-C. (2). Les Romains n’auraient pas fait la guerre pour venger ce prince, surtout si tard. — Cependant Strabon établit une connexion entre les deux faits. Amyntas avait d’abord conquis les Homonadiens, mais avait été pris par ruse et tué. Strabon (3) : xl xoutov ¡Ú’l èxsïvoi StiçOsipav (c’est-à-dire Amyntas), âxsi’vouç Ss (les Homonadiens) KUPFVIOÇ £ ;£TCÔP0YJS

£ A~MX~ TSTPAY.W^LXLSU ? ÔÉVSPAÇ £^WYPV)<T£ %2ÎŒUV(O’KTSV Elç TXÇ KYYJQ TCÔA£IÇ, TYJV ci XOIPXVà-iXi-£VSPR^SV TWV ev x¡J.’n' D’ailleurs, puisque Strabon parle d’un tyran de ces peuples, l’inscription a pu lui donner le titre de roi. L’inscription disait peut-être tout ce qu’avait fait Quirinius dans le pays et finalement qu’il avait tué le roi, ce qui détruit complètement l’objection de M. Groag.

savant ajoute que l’inscription aurait dû parler après cette guerre de la mission de Quirinius, cornes et rector du jeune G. César. cela

Mais

paraissait peut-être imprudent sous Tibère. L’empereur se plut à relever Ce

(1) Dans les Jahreshefte des osterreichischen XXI-XX1I (1924), II" Teil, c. 445-478. (2) Réduction de la Galatie en

(3)XII,VI,5.

archtiologischen Inslitutes in Wiell, Band

province romaine en

729 de Rome, d’après DION, LUI, 26, 3.