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Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 6, trad Mardrus, 1901.djvu/189

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histoire de sindbad le marin (7e voyage)
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honneurs, au milieu de mes parents et de mes amis, oubliant mes tribulations passées et ne songeant qu’à tirer de l’existence tous les biens qu’elle pouvait me procurer.

Et telle est mon histoire durant ce sixième voyage. Mais demain, ô mes hôtes, si Allah veut, je vous raconterai l’histoire de mon septième voyage, qui est plus merveilleux et plus étonnant et plus plein de prodiges que les six autres réunis.

Et Sindbad le Marin fit tendre la nappe du festin et servir à dîner à ses hôtes, y compris Sindbad le Portefaix, à qui il fit donner, avant son départ, cent pièces d’or comme les autres jours. Et le portefaix se retira chez lui, s’émerveillant de tout ce qu’il venait d’entendre. Puis, le lendemain, il fit sa prière du matin et revint au palais de Sindbad le Marin.

Lorsque tous les invités furent au complet et qu’ils eurent mangé et bu et causé entre eux et ri et entendu les chants et les jeux des instruments, ils se rangèrent en cercle, graves et muets. Et Sindbad le Marin ainsi parla :


L’HISTOIRE SEPTIÈME
DES HISTOIRES DE SINDBAD LE MARIN
ET C’EST LE SEPTIÈME ET DERNIER VOYAGE


Sachez, ô mes amis, qu’à mon retour du sixième voyage, je laissai résolument de côté toute idée d’en