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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/112

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

Sans trop savoir ce qu’il faisait, Lucien se pencha vers elle et baisa le bas de sa robe.

Caroline rougit.

— Vous êtes bien timide aujourd’hui ! dit-elle en riant. Est-ce parce qu’il y a de la lumière ?

Il ne comprit pas ; elle vit son étonnement.

— Avez-vous oublié votre audacieuse conduite d’il y a quinze jours ?

— Jamais je n’ai eu d’audace, madame, et, si j’en avais eu, elle m’aurait abandonné devant vous.

— Ainsi, cette offense mystérieuse ?…

— Quelle offense ?

— Mais, dit Caroline embarrassée et croyant que Lucien feignait de ne pas la comprendre, il y a quinze jours, un indiscret m’a donné dans l’ombre un baiser.

Lucien jeta un cri ; il se rappela la confidence