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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/122

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

lons, monsieur de Mareuil, ajouta-t-il froidement, puisque tout cela est sérieux, je vous enverrai demain mes témoins ; mais, ici, pas de bruit : nous sommes chez la comtesse de Sohant, et nous sommes tous deux gentilshommes.

Cela dit, il s’éloigna.

Cependant Caroline était rentrée dans le salon, et, ne voyant plus personne, elle était venue à la fenêtre.

Lucien s’approcha d’elle.

— Êtes-vous fou, ce soir, monsieur Pichel ? lui dit la jeune femme.

— Pourquoi, madame ?

— Vous maltraitez mes amis, et vous sautez par les fenêtres au grand dommage de mes tulipes.

— À l’avenir je respecterai vos tulipes, madame ; mais, quant à M. Gaston…

— Eh bien ?