Aller au contenu

Page:Le oui et le non des femmes.djvu/130

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
116
LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

Il jeta un cri, baisa passionnément la fine écriture de sa maîtresse, et, fou de bonheur, éperdu devant ces quelques mots qui flamboyaient à ses yeux et qui lui apparaissaient entourés d’une auréole :

— Ah ! je le veux maintenant, s’écria-t-il, Gaston est mort.

En ce moment entrèrent les témoins du vicomte de Chaly.

C’étaient deux officiers amis du général de Blaisard, l’oncle de Gaston.

Ces messieurs voulurent arranger l’affaire ; mais Lucien fut intraitable ; ils comprirent que ce qu’ils prenaient pour le motif de la querelle n’en était que le prétexte, ils n’insistèrent plus.

Le combat fut décidé, Lucien exigea qu’il eût lieu dans la matinée même. Il fut convenu que l’on se battrait à l’épée ; un des officiers, avec beaucoup de courtoisie, promit d’amener deux