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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/131

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

de ses amis pour servir de témoins à Lucien.

Le parc du général de Blaisard fut le théâtre du combat.

Une heure après, Gaston et Lucien se trouvaient en présence.

Gaston passait pour une fine lame, mais Lucien, à peine en garde, s’aperçut qu’il lui était de beaucoup supérieur.

Alors il sentit dans son âme une grande pitié pour ce jeune homme qu’il voulait sacrifier à sa jalousie, et, songeant au bonheur que venait de lui causer l’aveu de Caroline, il ne voulut pas gâter sa pure ivresse par la souffrance d’un remords.

Il se promit d’épargner celui que quelques jours auparavant, il nommait son ami.

Gaston attaquait avec une adresse extrême ; mais l’épée de Lucien parait sans effort, gardant toujours la pointe en face des yeux de son adver-