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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/134

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

ment, elle fit tomber une goutte de sang sur le front de son petit filleul.

Le prêtre regardait sans comprendre. Caroline, pâle et près de s’évanouir, s’appuya sur Lucien ; il voulut la retenir et toute sa robe fut tachée de sang.

Le jeune homme la prit dans ses bras et la porta dans la sacristie. Il arriva avant ceux qui les suivaient. Il la posa sur une chaise, et presque malgré lui son visage se plongea dans les ondes des beaux cheveux de sa maîtresse.

L’émotion violente qu’il éprouva, jointe à sa blessure qui venait de se rouvrir, le fit tout à coup chanceler ; il voulut se retenir au mur ; mais il ne put y atteindre et il se laissa rouler évanoui aux pieds de Caroline.