cher les deux amants pour une promenade à cheval qu’ils avaient arrangée la veille.
Caroline, émue et agitée, se dit souffrante et refusa d’accompagner les jeunes gens, qu’elle engagea vivement à sortir sans elle.
— Non, non, madame, dit George qui voyait bien qu’il s’était passé quelque chose d’étrange ; nous ne voulons point de plaisir sans vous et nous remettrons, s’il vous plaît, la partie à demain. Nous allons vous laisser reposer, et demain, si vous le permettez, nous viendrons savoir de vos nouvelles.
— Non, non, restez, messieurs, dit vivement Caroline ; je suis plutôt nerveuse que souffrante : votre conversation me distraira ; surtout la vôtre, monsieur Lemiet, dit-elle en regardant l’artiste, qui tressaillit.
Gaston surprit ce regard.
— Tiens, tiens ! se dit-il, je n’avais pas encore