vais tableaux d’histoire, repue de mélodrames sur toile, enivrée de toute sorte d’arts fermentés, la France, il me semble, a besoin de simplicité, aspire au naturel, au vrai, aux choses humanitaires.
— Oui, madame, vous avez mille fois raison : la France aspire au beau, au vrai, comme vous dites, mais non point au réalisme. Eh quoi ! nous avons la gloire des arts ; nous avons les longues études qui demandent de longues années ; nous vivons dans une ville brillante de grâce, de beauté ; nous vivons au milieu d’une civilisation à la fois moderne et antique, moderne par les passions, antique par cette tradition merveilleuse qui est la métempsycose des hommes et des nations, par laquelle l’âme de Ninive a amené Memphis, l’âme de Memphis Athènes, l’âme d’Athènes Rome, l’âme de Rome Paris, la plus glorieuse de toutes ces villes parce qu’elle tient à