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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/203

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

Diable ! je ne me permettrai plus d’avoir une opinion autre que la vôtre.

George s’inclina en souriant.

— Pour moi, dit Caroline, je ne puis assez remercier M. Lemiet des belles et grandes idées qu’il me fait entrevoir ; je l’écoute avec un intérêt que je ne puis exprimer ; tout ce qu’il dit est vraiment sincère, vraiment élevé, et il parle comme il fait de l’art, en grand artiste.

— C’est un vrai succès, mon cher, dit Lucien, qui était resté rêveur depuis sa conversation avec la comtesse. Mais personne ne pense à me remercier, moi qui ai eu le bonheur de te présenter à madame.

— Oh ! si, dit Gaston avec une légère teinte d’ironie ; nous vous en sommes bien reconnaissants, n’est-ce pas, madame ?

— Oui, monsieur, dit sèchement Caroline.