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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/217

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

perron ; un domestique ouvrit la portière et dit :

— Madame est arrivée.

— Au nom du ciel, où suis-je donc ?

— À la villa Amalfi, répondit le valet.

Il n’y avait ni fuite possible ni secours à espérer ; deux domestiques étaient prêts à entraîner de force la comtesse vers la maison. Elle préféra y entrer de bonne volonté.

Pleine de courage et de résolution, elle gravit d’un pas ferme les marches du perron.

— Quand je connaîtrai le danger, se dit-elle, j’aviserai.

Elle entra dans un salon très-brillamment éclairé et rempli d’une société nombreuse. Un homme vint à elle et lui présenta la main pour l’introduire… C’était George Lemiet.

Derrière George, Caroline aperçut la princesse Amalfi, Lucien et un grand nombre de personnes qu’elle connaissait.