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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/221

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

L’artiste, voulant éviter que les explications se prolongeassent, fit un signe à l’orchestre ; on entendit aussitôt la ritournelle d’une valse.

Gaston se remit promptement, et, avec une impudence dont personne ne l’eût cru capable, il s’approcha de Caroline et l’invita à valser.

— Je ne danserai plus jamais avec vous, Gaston, dit fièrement la jeune femme, parce que vous êtes un malhonnête homme.

Le jeune homme rougit, puis pâlit… Il hésita, fit un pas vers Caroline, un pas vers George ; puis, prenant une résolution subite, il fit un geste violent et s’élança vers la porte.

Deux minutes après, on entendit un cheval s’éloigner au galop.

Alors Caroline tomba sur un canapé à côté de la princesse, et, cédant enfin aux émotions qui l’avaient assaillie, elle fondit en larmes.