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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/237

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

qu’elle avait manqué à la loyauté de son caractère ; quelque chose lui criait que Lucien ne se consolerait pas de l’avoir perdue.

Puis le souvenir de George lui traversa le cœur ; il allait venir, elle allait le voir, elle allait lui dire…

Tout à coup elle entendit sa voix ; il arrivait, il demandait si elle était visible, et, palpitante, émue, incapable de faire un pas, elle le vit entrer et s’avancer vers elle.

Alors elle voulut parler ; mais, suffoquée par tous les sentiments qui l’assiégeaient à la fois, elle ne put que lui montrer sa lettre, qu’elle tenait encore à la main.

George, éclairé par la pénétration de son cœur, comprit tout, et, s’élançant aux genoux de la comtesse, il couvrit ses mains de baisers ardents.

— Dites-le ! dites que vous n’aimez ! s’écria-