— Et George, comtesse, qu’en faites-vous ?
— La question est presque impertinente pour un nouveau converti, mon cher vicomte ; mais aujourd’hui je suis tout à fait bonne, et je veux bien vous répondre. J’en fais simplement… mon mari.
— Eh bien, tant mieux ! dit franchement Gaston ; cela me fait plaisir de vous voir renoncer à ce platonique rêveur de Lucien. Il ne vaut pas mieux que moi, allez. En épousant George, ma chère Caroline, vous faites preuve d’un grand esprit et d’un grand cœur.
— Pourquoi d’un grand cœur, Gaston ?
— Mais il n’est pas noble, comtesse, et, pour s’appeler madame Lemiet, il faut, avouez-le, un certain courage.
— Tiens ! dit Caroline en riant, je n’y avais pas encore songé, ni lui non plus… Je lui ferai part de votre découverte, vicomte.