revoyais Mareuil, le parc où vous passiez avec votre robe blanche ; vous étiez près de moi, dans le pavillon de Pichel ; j’entendais à mon oreille l’aveu de votre amour ; puis nous partions pour l’Italie, et, dans le lointain, il me semblait encore saisir le refrain de la chanson de Gaston… Et les chevaux s’approchaient toujours. « Meurs ! m’écriai-je, pauvre enfant abandonné ! meurs tué par elle, et que ton dernier soupir aille troubler leurs baisers d’amour !
— Taisez-vous, Lucien ! taisez-vous ! s’écria Caroline en fondant en larmes.
— Pardonnez-moi, mon amie, j’ai été faible et lâche ; pardonnez-moi, car je vais mourir !
— Non, mon Lucien, nous vous sauverons ; il faut que vous viviez !
— Hélas ! Caroline, il est trop tard ; j’ai trop souffert.
Puis, d’une voix plus faible, et faisant de