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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/42

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

La femme de chambre attendait sa maîtresse ; force fut à Caroline de cesser l’entretien. Elle rêva un peu et se coucha, en recommandant de bien fermer les portes. Toutes les heures de la nuit sonnèrent lentement ; les rideaux de mousseline du lit de la comtesse s’agitaient par intervalles inégaux. Madame de Sohant ne dormait pas. Lorsque quatre heures sonnèrent, elle poussa un cri amer qui avait la prétention d’être un franc éclat de rire, et murmura d’une voix sourde :

— Par exemple, voilà qui est trop fort ! serais-je jalouse de sainte Cécile ? Il ne me manquerait plus que cela.