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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/56

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

mérite point d’être aimée ; elle a en elle quelque chose d’attractif et de repoussant qui fait que je redoute sa vue.

Puis il songea à Marthe, si triste et si austère.

— Celle-là seule a la beauté céleste, le cœur pur, l’esprit calme.

Il en était au plus profond de ses souvenirs, lorsqu’au détour de l’allée il aperçut un grand jeune homme blond, mis avec élégance et recherche, et dont la charmante figure un peu juvénile portait les marques de la plus grande gaieté.

Il riait tout seul d’un rire franc et sonore, en regardant à travers les arbres madame de Sohant qui rentrait au château toute rêveuse. À la vue de Lucien, il redevint sérieux ; puis tout aussitôt, le regardant avec surprise, il poussa une joyeuse exclamation :

— Lucien de Mareuil !