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Page:Le oui et le non des femmes.djvu/86

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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

charmante ! Combien vont être heureux aussi parents de notre cher protégé !

— Vous avez peut-être cru, monsieur Lucien, dit Caroline sérieuse, que je cherchais une distraction villageoise dans cette cérémonie du baptême ? Non, non ! à votre tour, vous m’avez mal jugée ; je veux être une mère pour mon filleul ; je ne l’abandonnerai jamais.

— Si belle, et peut-être pleine de cœur… Oh ! ce serait trop ! dit Lucien, comme s’il se parlait à lui-même.

— Voilà, monsieur, une phrase un peu bien impertinente, dit Caroline en riant. Allons, je vois qu’on a calomnié auprès de vous les femmes du monde ; on les croit généralement bien futiles, bien légères et bien heureuses ! Hélas ! si l’on pouvait deviner ce qu’il y a presque toujours de souffrances et d’ennui dans ces vies si brillantes et si enviées !