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LE OUI ET LE NON DES FEMMES.

nant de trouver un homme si beau, si intelligent, avec un mélange de distinction et de sauvagerie, une sorte de gentilhommerie poétique et rêveuse qui était pleine de charme ; elle était forcée de reconnaître que Dieu choisit presque toujours ses élus dans les classes moyennes, et que rarement il laisse tomber le don des hautes facultés intellectuelles sur les hommes riches et oisifs.

Elle proposa à Lucien une promenade dans le parc ; il s’inclina et la suivit sans oser lui offrir le bras.

Il faisait un beau clair de lune, l’air était chargé de senteurs enivrantes ; on n’entendait d’autre bruit que l’aboiement lointain d’un chien de ferme, et la cloche de l’église, qui sonnait lentement les heures. Alors, ainsi que cela devait être, ces deux jeunes gens, dont le cœur battait, se mirent à parler d’amour, timidement d’abord, et à voix basse. Lucien craignant toujours d’en