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DES MALADIES
DU BŒUF, DE LA VACHE, &c.


Le bœuf est exposé à un assez grand nombre de maladies internes et externes. Les premières sont, pour la tête, l’apoplexie et l’abattement ; pour la poitrine, l’esquinancie, la toux, la péripneumonie, la courbature, la pulmonie et l’hydropisie de poitrine ; pour le bas-ventre, les tranchées ou coliques, les indigestions, la dysenterie, le dévoiement, le pissement de sang, la rétention d’urine, la suppression, la constipation, la jaunisse, les vers et l’égagropile.

Quant aux maladies externes, celles de l’avant-main sont : le durillon, la fracture des cornes, l’enflure des lèvres, du col de la tête ; l’engorgement des glandes de la ganache, les aphtes, le chancre à la langue, le charbon, l’avant-cœur, l’emphysème, la loupe au coude, l’entorse à la bleime. Les maladies du corps sont : la gale, les dartes, les verrues, la fraction des côtes, l’effort des reins, l’œdème sous le ventre et la brûlure. Les maladies de l’arrière-main sont : l’effort de cuisse, l’éparvin, la tumeur au jarret, le clou de rue, les chicots et l’ulcère.

On saigne le bœuf : 1o de la langue, pour l’appétit perdu, pour les ulcères de la langue, et pour les enflures de la bouche et du palais ; 2o de l’œil, pour les taies, poireaux et blancs sur l’œil ; pour