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les nuages, enflures et eaux qui s’y forment ; 3o du front, pour les douleurs de tête et autres maux qui y surviennent ; 4o à la racine de la corne, pour les cornes rompues ou foulées par le joug ; 5o à côté de l’oreille, pour les foulures et enflures du cou ; 6o au-dessous de la gorge, pour les étranguillons, l’esquinancie et les sangsues avalées ; 7o au-dessus du cou, pour le chignon pelé, endurci ou enflé ; 8o à l’épaule, pour la dislocation ; 9o au milieu du dos, quand la peau tient aux côtes ; 10o du bas des flancs, pour les douleurs de ventre ; 11o au-dessous de la queue, pour les boyaux gâtés, pour la paresse et pour la dysenterie ; 12o de la cuisse, quand elle est foulée ou déplacée ; 13o du jarret, pour les jambes rompues ; 14o au-dessus de la corne, pour les enflures, endurcissemens, foulures et déboîtements du pied ; 15o du talon, quand l’ongle tombe, ou qu’il est cassé ou fondu ; 16o du fourreau, quand il ne peut pisser, ou qu’il pisse le sang ; quand il a le fourreau ou la verge enflé, ou quelques pierres dans ces parties.

DE LA FIÈVRE.

On s’aperçoit qu’une bête à cornes a la fièvre, en plaçant la main dessous l’épaule entre le coffre, vis-à-vis du cœur ; on sentira alors le battement irrégulier du cœur et des artères.

Dans toute fièvre, on doit saigner hardiment, à proportion de la force de l’animal et de la fièvre. Dans l’intervalle de ces saignées, il faut donner à l’animal forte tisane de benoîte pour le flux