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qu’il y en ait pendant toute la nuit, en sorte que l’onguent fasse son effet pendant que l’animal repose.

DE LA FIÈVRE.

On la connaît, quand la brebis cherche souvent le frais, qu’elle ne broute que la pointe des herbes et nonchalamment, marche avec peine, se laisse tomber en paissant, se retire seule et fort tard des pâturages.

Remède. — Pour éteindre l’ardeur intérieure qui consume l’animal, saignez-le entre les deux cornes du pied ou du talon ; ne lui donnez point à boire pendant deux jours, et ensuite peu pendant la fièvre. La pluie lui est mortelle. On emploie les même remèdes qu’on a indiqués pour les bœufs, en proportionnant la dose des drogues qui y entrent. (Voyez fièvre des bêtes à cornes, page 13).

DE L’ONGUENT, LANGUE DE CERF,
pour la guérison des maladies internes et externes des bêtes à laine.

Cet onguent fébrifuge et alexipharmaque, pris intérieurement, sous la forme de bol, guérit la fièvre, le flux de sang, les morsures des serpens et autres animaux venimeux ; appliqué extérieurement, il guérit la gale, les boutons et autres maladies cutanées auxquelles les bestiaux sont sujets. Voici la recette de cet onguent.