Page:Le parfait bouvier, trésor du laboureur, 18xx.djvu/92

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
[89]

On se sert aussi du même onguent pour la rogne ou gale, et de l’eau de lessive, après quoi, on les lave avec de l’eau nette.

Quelques cultivateurs emploient de la racine d’érable bouillie dans de l’eau, et en frottent les brebis.

DE la DÉSINFECTION des BERGERIES.

Les agens les plus propres à entraîner et à détruire les particules du virus qui ont pu s’attacher aux murs, aux râteliers, au pavé des bergeries, sont le feu et l’eau, surtout lorsqu’ils sont combinés ensemble. Un berger doit alors plonger un balai ou une forte brosse dans l’eau bouillante, en inonder et laver avec force et long-temps, tous les objets auxquels ces particules ont pu s’attacher.

Il arrive assez souvent que le sol de la bergerie est en terre, alors il faut en enlever deux ou trois pouces, qu’on remplacera par de nouvelle terre, ayant soin d’enfouir profondément celle qu’on a retirée.

On doit brûler sans retard le fumier sur lequel auront séjourné des bêtes malades ; il faut laisser les écuries ouvertes pendant quelques temps, et pratiquer des ouvertures propres à laisser passage aux courans d’air, si toutefois il n’y avait pas de fenêtres.

DE LA MORSURE DES HÉRISSONS.

Il arrive quelquefois que les brebis sont tétées et mordues par les hérissons, ce qui leur cause presque toujours la mort et à leurs agneaux, quand on n’y remédie pas promptement.