Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/101

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éloigné de plus d’une lieue du village et nous pouvions voir venir à une très grande distance ; cependant, comme nous aurions pu oublier comment le temps passe rapidement, nous mettions l’une ou l’autre de mes sœurs en sentinelle de manière à être prévenus si elle voyait quelqu’un s’approcher. Aussi je les prenais chacune à leur tour, les couchais par terre, nous nous gamahuchions d’abord et ensuite je les foutais. Nous nous livrâmes à ce petit exercice pendant trois jours et nous nous complimentions d’avoir trouvé un endroit aussi sûr pour nos jouissances. Nous restions toujours la matinée avec maman qui nous gardait pour nous faire apprendre nos leçons, mais après notre repas de midi, maman se retirait pour faire sa sieste, et nous sortions pour faire une longue promenade ou quelque chose de mieux encore. J’ai dit que pendant trois jours nous nous en étions bien donné sans risques d’être découverts.

Le quatrième jour, pendant qu’Elise montait la garde par devant et que Marie et moi nous venions justement de décharger dans une agonie de volupté, après