Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
29


les aurais plus jamais fouettées aussi fortement, mais seulement juste assez pour exciter leurs passions à un degré raisonnable qui les aurait rendues esclaves à ma lubricité enflammée. Même maintenant, j’ai de temps en temps l’envie d’agir ainsi, surtout avec la chère Elise, car je crois qu’elle a une nature plus lubrique que Marie. Est-ce que cela te contrarierait, mon cher petit Charles ?

Pas le moins du monde, surtout si vous me promettez de me raconter ensuite ce qui s’est passé dans tous les détails ; cela nous stimulerait tous deux pour nos plaisirs et nous exciterait à renouveler nos combats amoureux.

— Je crois que tu n’as pas besoin beaucoup de cela, car ton immense pine est aussi dure que du fer.

— C’est l’idée lascive de vous voir jouir d’Elise qui me fait bander, mais il faut que je vous foute encore, sans cela elle va éclater.

— Moi aussi, mon chéri, cette idée m’a enflammée ; fourre-la dans le cul, car j’ai une envie folle de la sentir là en ce moment.

Je fis comme elle m’avait dit, et notre jouissance fut telle lorsque arriva la décharge mutuelle, qu’elle s’affaissa sur le lit en m’entraînant avec elle, et nous restâmes absolument insensibles pendant plus d’un quart d’heure.

Nous ne reprîmes pas notre conversation cette nuit-là, mais j’étais résolu à mettre au jour son idée, et aussi d’engager Elise de faire son possible pour seconder ses vues, sans qu’elle puisse se dou-