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LE VOL SANS BATTEMENT

1877. — E. DIEUAIDE. Toujours la perpétuelle obsession de l’ascension. Un bon ballon vaudra toujours mieux pour s’élever dans les airs que le meilleur hélicoptère ; et surtout pour en redescendre.

1877. — MÉLlKOFF. Même sujet. Hélice intéressante.

1877. — DE LOUVRIÉ. Rameur dont les ailes sont actionnées par un moteur. Direction verticale insuffisante et absence de direction horizontale.

1878. — CASTEL, et

1878. — FORLANINI. Deux hélicoptères qui ont fonctionné. Qu’il y a loin de l’hélicoptère à l’aviation telle qu’on la désire.

1878. — POMÈS. Pour que cet appareil ait pu fonctionner il faut qu’il ne ressemble pas au dessin.

1879. — BRÉAREY. Aéroplane ayant la tournure d’une raie. Il n’est pas impossible d’obtenir un léger succès avec cet appareil par un temps calme, surtout si on parvient par des organes absents à le diriger horizontalement.

1879. — TATIN. Aéroplane qui, malgré qu’il ait quitté le sol, n’est pas maniable. Cette expérience démontre qu’à 8 mètres de rapidité la résistance de l’air sur cette surface était suffisante pour soutenir son poids. Combien de données manquent pour pouvoir se faire une idée sérieuse de ce problème. L’expérience est-elle faite par le calme ? Quel est le poids de l’appareil ? Quelle en est la surface ? et quels sont les organes directeurs ?

1879. — DANDRIEUX. Retour à la machine Besnier.

1880. — EDISON. Est-ce que sérieusement le grand électricien aurait produit une œuvre aussi enfantine ? Je ne puis le croire.

En résumé nous voyons que de tous les appareils contenus dans ce tableau, aucun n’est dirigeable. Ils portent presque tous, mais la direction en est absolu-