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CHAPITRE VII.
Nous complétons cette définition en posant

.
Il reste à voir si l’intégrale satisfait bien aux conditions du problème d’intégration[1].
Débarrassons-nous tout d’abord des conditions 1, 2, 4, 5. Il n’y a rien à dire pour cette dernière. La condition 4 résulte de ce que
, par exemple, est positif quand
est positive ou nulle.
La condition 1 résulte, pour le cas d’un intervalle positif, de ce que les sommes
formées pour les deux intégrales
,
, à l’aide des mêmes nombres
, sont identiques. Et de là on passe au cas d’un intervalle négatif.
Pour vérifier la condition 2 il suffit évidemment d’examiner le cas
; alors si l’on se sert des mêmes
pour calculer les valeurs approchées
,
,
des intégrales

,

,

,
on a évidemment

;
car on a des égalités analogues entre les mesures des ensembles correspondants qui interviennent dans ces trois sommes
.
Reste donc les conditions 3 et 6 qu’il suffira de vérifier pour un intervalle
positif et, pour cela, démontrons d’abord que, dans un tel intervalle, on a

,
lorsque l’on a

,
Servons-nous des mêmes nombres convenablement choisis,
,
,
pour calculer des valeurs approchées
et
des deux
- ↑ Pour le cas où il existerait des fonctions non mesurables, il faut ajouter qu’on s’astreint à la considération des seules fonctions mesurables.