249
LA TOTALISATION.
aux points d’un ensemble
, de mesure nulle, lequel est l’ensemble des singularités de
et de
.
Le changement de variable (p. 167)

,
transforme
,
,
en des fonctions absolument continues
,
,
et
en
, un ensemble
d’intervalles enfermant
en un ensemble
d’intervalles enfermant
, les variations totales de
et de
, dans
, en les variations totales de
et de
, dans
.
Or, pour
, la variation totale dans
est égale à
, c’est-à-dire à la variation totale dans tout
, parce que
est l’ensemble des singularités de
. Donc la variation totale de
dans
est égale à sa variation totale dans
et par suite est différente de zéro. Ceci montre que
est de mesure non nulle.
Pour
, la variation totale dans
tend vers zéro avec
puisque
est absolument continue ; donc la variation totale de
est nulle dans
et par suite on a, presque partout sur
,

.
Or, en tout point de
, donc de
, on a

;
d’où

,

;
puis

,

.
Donc la dérivée de
existe et est égale à 1 en tous les points d’un ensemble
contenu dans
et de même mesure que lui.
En restreignant
sans changer sa mesure, nous pouvons même supposer qu’aux points de
sont remplies des conditions qui sont presque partout remplies dans la transformée
de
, donc presque partout dans
. Nous admettrons ainsi que les points de
ne sont ni origines, ni extrémités d’intervalles contigus à
et qu’en ces points les quatre nombres dérivés de la fonction
transformée de
,
, présentent l’une des quatre associations indiquées par le théorème précédent.