Page:Leblanc - Des couples, 1890.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
70
la fortune de m. fouque

Julie résistait encore, confuse, les yeux baissés.

— Non, j’ai trop peur… Fouque… si l’on venait…

Il l’étreignit follement :

— Viens, ma Julie, viens, n’écoute que ta passion…

Et il l’entraina toute honteuse dans l’épaisseur des fourrés.

À l’heure fixée pour le retour, quand la société fut réunie à l’auberge, on apprit que M. et Mme  Fouque étaient partis.

En effet, sur la route de Caudebec, au galop de son cheval, M. Fouque emportait son épouse enfin reconquise.