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Page:Leblanc - La Machine à courage, 1947.pdf/106

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LA MACHINE À COURAGE

Je savais que je n’écrivais rien d’important avec ces petites choses, mais si l’on n’avait dit qu’il y avait là simplement pour moi une nouvelle façon de jouer avec les mots, j’eusse été offensée jusqu’aux os. Je savais que cela se passait tout contre ma poitrine, je ne voulais rien savoir d’autre. Bon ou mauvais ne m’importait pas. C’était ailleurs. Un nouveau bien m’était venu. Plus tard je sus que je ne peux le ressentir à mon gré. Je le goûte seulement quand je suis souffrante, enfiévrée ou en détresse.