Page:Leblanc - La demoiselle aux yeux verts, paru dans Le Journal, du 8 déc 1926 au 18 jan 1927.djvu/113

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défendu sa porte. Il nous hait et il a juré de se venger.

— Et d’un, dit Raoul. Passons à un autre. L’homme de la villa Faradoni s’appelle ?…

— Jodot.

— Sa profession ?

— Je l’ignore. Il venait quelquefois à la maison pour voir mon beau-père.

— Et le troisième ?

— Guillaume Ancivel, que nous recevions aussi. Il s’occupe de Bourse et d’affaires.

— Plus ou moins véreuses ?

— Je ne sais pas… peut-être…

Raoul résuma :

— Voilà donc vos trois adversaires…, car il n’y en a pas d’autres, n’est-ce pas ?

— Si. Mon beau-père.

— Comment ! le mari de votre mère ?

— Ma pauvre mère est morte.

— Et tous ces gens-là vous persécutent pour la même raison ? Sans doute à propos de ce secret que vous possédez en dehors d’eux ?

— Oui, sauf Marescal, qui, de ce côté, ignore tout et ne cherche qu’à se venger.

— Vous est-il possible de me donner quelques indications, non pas sur le secret lui-même, mais sur les circonstances qui l’entourent ?

Elle médita quelques instants et déclara :

— Oui, je le peux. Je peux vous dire ce que les autres connaissent et la raison de leur acharnement.