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L’APOLLONIDE.
Sur ton front que la vie en fleur parfume encor
Reçois cette couronne au triple cercle d’or.
Il est donc vrai ? Je suis ton fils ? Moi, sans patrie
Et sans nom ? Ô mon père !
Et moi, je suis trahie !
Xouthos avait un fils et j’ai perdu le mien.
Triomphe, ô Dieu cruel ! Il ne me reste rien.
Femmes, emmenez-moi de ce lieu que j’abhorre,
Et que ce jour fatal soit ma dernière aurore !
Elle sort, suivie du Chœur des Femmes.