Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/185

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Pour leur marche déjà les sentiers sont ouverts.
Qu’on lui donne un moteur, il crêra l’univers !
Lejmouvement lui manque ! il l’invente : les mondes,
Comme autant de vaisseaux, quesoutiendraient les ondes,
Sur d’adroits tourbillons circulent élancés,
Et, par leur poids constant avec art balancés,
L’équilibre s’attache à leur vol unanime.
La science s’égare en ce réve sublime ;
Mais Newton saura bien, d’un œil impérieux,
En dégager les lois, qui régissent les cieux.
Il les explique enfin, et, sur cette humble sphère,
Ne laisse à nos neveux qu’un commentaireà faire.
Paris, i824.