Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/267

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De leurs rayons épars, sa muse familière
Compose, dans la nuit, le miel de sa lumière.
Il débrouille, en chantant, leurs arcanes noueux
Et, tandis que la foule, avec ses pieds boueux,
Va, pour se divertir, écraser la verdure,
Et, même en la louant, profane la nature,
Lui, sent au fond du cœur, qu’elle fait palpiter,
Éclore le secret de la ressusciter.
Ce rêve est aussi prompt à s’envoler qu’à naître :
Mais il revient souvent ; c’est s’achevcr peut-être.

Saint-Germain, 1828.