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VII


Deux mois, plus tard, j’étais de passage à La Baie.

Chaque fois que je visite mon village natal, j’aime à me rendre au cimetière. Je me recueille un moment sur la tombe de mon père, ensuite je lis avec curiosité les vieilles épitaphes au milieu des fleurs odorantes. Quelques-unes de ces pierres tombales sont très intéressantes. Elles datent de plus de deux cents ans et portent sur leur base toute l’histoire de cette vieille paroisse du Québec.

Cette fois, le soleil était ardent. Les abeilles butinaient sur les géraniums et les glaïeuls. Le chardonneret mêlait son riche plumage aux différentes couleurs des fleurs. À une trentaine