Aller au contenu

Page:Lefrançais - La Commune et la révolution, 1896.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 31 —

première est par cela même hostile à la seconde.

C’est donc, on ne saurait trop le répéter, sur un nouveau plan d’action que les travailleurs se doivent placer, pour asseoir la révolution sociale et assurer du même coup leur affranchissement. Or, ce plan d’action, nous pensons que le mouvement révolutionnaire du 18 mars 1871 en a fourni les principales données.

Ce sera son honneur dans l’histoire de l’humanité.

viii

Il résulte en effet des documents dont cette révolution a laissé les traces que, sous toutes réserves des vues particulières et plus ou moins discutables de ceux qui y prirent part, une même pensée générale se dégage et du Comité central et de la Commune appelée à le remplacer : c’est qu’il n’appartient qu’au peuple seul de résoudre les questions posées par la révolution.

Successivement le Comité Central et la Commune — expressions officielles de ce grand mouvement — ne se considèrent que comme une force entre les mains du peuple, et au moyen de laquelle celui-ci pouvait faire place nette de toutes les entraves opposées à sa