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ßcibnij an SRemonb.

de celte histoire naturelle ce que le teins a fait trouver depuis Pline ; il me semble que ce seroit un beau dessein.

J’aurai l’honneur de vous instruire exactement de ce qui se décidera dans l’Àcademie de Bourdeaux. Je suis avec beaucoup de respect, d’admiration et de reconnoissance etc.

Mons. l’abbé Conti et Mons. l’abbé Fraguier vous font mille complimens. Vous estes toujours au milieu de nous, à Paris ce 1. d’Avril 1715.

xm.

Seifmij an Otemoni).

Ne*) prenés pas en mauvaise part, je vous en prie, que j’aye été si long temps sans repondre. Je n’ay pas été trop bien, et j’ay été bien occupé. La goutte par bonheur ne me cause pas de grandes douleurs : aussi est ce plustot un arthritis vaga ; mais en recompense elle m’empoche quelques fois d’agir. 11 y a eu des semaines oh je ne pouvois point écrire, et depuis quelques semaines je n’ay pas été en estât de marcher ; une ouverture à la jambe est survenue. Porté comme je suis à me flatter, je m’imagine que cela ne doit pas avoir si tot de trop mauvaises suites. Et quand le contraire arriveroit, mon erreur aura été agreable, et m’aura préservé des chagrins qu’une autre opinion plus timide me pourroit causer. Je n’ay pas encore veu ce que les Peres Lombardi et Malebranche ont donné sur la Philosophie des Chinois ; et je serois bien aise d’en avoir plus d’information, puisque vous y trouvés, Monsieur, quelque chose de considérable, et de ressemblant aux sentimens du divin Platon. J’ay fait savoir à M. le Comte de Bonneval que vous vous souveniés de luy avantageusement, et je ne doute point, Monsieur, d’apprendre par la réponse de mon Ami, qu’il vous en est bien obligé. J’ay receu enfin un exemplaire de l’édition de Paris de ma Theodicée, qui est in 12°, et en caractère plus menu que celle de Hollande. M. le Baron d’imhof, qui est allé en Angleterre complimenter le Roy de la

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