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Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 3.djvu/680

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d’Eveque, inventé par l’Eveque Wieboldus ; les vertus et les passions y entrent, mais on a de la peine à le décbifrer. On trouve certaines rhitbmomachies dans les vieux Manuscrits, et le Duc Auguste de Wolfenbutel, grand pere de celuy d’apresent, ayant publié son livre en Allemand sur les Echecs, y a joint un tel ancien jeu.

Je vois, Monsieur, que vous avés extrêmement bien traité des sommes des sériés des nombres. 11 y a un endroit dans les Actes de Leipzig, où j’ay montré, que les series des nombres rationaux, où la variante n’entre point dans l’exposant, sont ou sommables ou reduisibles à la somme des 4 14 4 4

—. ou des —, ou des — etc. On pourroit venir à bout des —, — etc. x’ xx7 xs r x 3x

parce qu’on les peut faire dépendre des quadratures, et les quadratures se peuvent donner assés près de la vérité ; mais sur —, Series la plus simple de toutes, je ne me satisfais pas encor, car commençant du plus 4 1 4

grand terme et descendant comme pour sommer — + — + — + etc. et con- 1*o t

1 4 4

tinuant à l’infini, ia Series est infinie, au lieu que -7- + T + -0- + eto* * 1 4 y

l’infini fait une somme finie. Quand la variante entre dans l’exposant, et on demande les sommes des Series, ce sont des problèmes à enquerre le plus souvent, sur tout si x dans l’exposant àlloit au quarré ou au delà. Apres les jeux qui dependent uniquement des nombres, viennent les jeux, où entre encor la situation,, comme dans le Trictrac, dans les Dames, et sur tout dans les Echecs. Le jeu nommé leSolitaire me plut assez. Je le pris d’une maniéré renversée, c’est à dire, au lieu de défaire : un composé de pièces selon la loy de ce jeu, qui est de sauter dans une place vuide, et oster la piece sur laquelle on saute, j’ay cru qu’il seroit plus beau de rétablir ce qui a esté défait, en remplissant un trou sur lequel on saute, et par ce moyen on pourroit se proposer de former une telle ou telle figure proposée, si elle est faisable, comme elle est sans doute, si elle est défaisablë. Mais à quoy bon cela ? dirat-on. Je reponds :, ä perfectionner l’art d’inventer. Car il faudrait avoir des méthodes pour venir à bout de tout ce qui se peut trouver par raison. Apres les jeux où n’entre que le nombre et la situation, viendront les jeux où entre le mouvement, comme dans le jeu du billard, et dans le jeu dé paume) Un