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Page:Lemaître - Les Contemporains, sér4, 1897.djvu/129

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bre qui a fait les dieux. — Les prêtres sont horribles. — L’âme est immortelle : nous retrouverons nos morts. — Le monde est mauvais : tout est nuit et souffrance. Le monde est bon. Ténèbres, je ne vous crois pas. Je crois à vous, ô Dieu ! Ombre ! Lumière !

Il est beaucoup question de littérature dans la quatrième partie. Et voici les pensées qu’on y trouve : — Les poètes primitifs aimaient la nature, et elle leur parlait. — J’ai fait de la critique quand j’étais enfant, mais j’ai reconnu l’absurdité de cette occupation. — La tragédie classique sent le renfermé. De l’air ! de l’air ! — Le bon goût est une grille. Le critique est un eunuque, etc. — Shakespeare est sublime. — Brumoy est un âne. — Le rire est une mitraille. — Laharpe, Lebatteux, Patouillet, Rapin, Bouhours, etc., sont des ânes et des pourceaux. — La nature fut la nourrice d’Homère et d’Hésiode. — Tous les grands hommes et les penseurs sont insultés, Mazzini par Thiers, Washington par Pitt, Juvénal par Nisard, Shakespeare par Planche, Homère par Zoïle, etc….. — Les poètes sont les guides du genre humain. — Les sommets sont dangereux ; on y a le vertige. — Les grands hommes sont malheureux, parce qu’ils sont les enclumes sur lesquelles Dieu forge une âme nouvelle à l’humanité.

Voilà le premier volume.

Le second… Me croirez-vous si je vous dis que c’est la même chose, et que chacune des « sept cor-