Aller au contenu

Page:Lemonnier - Les Charniers, 1881.djvu/125

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



XVII


Vis-à-vis d’une bicoque sans toit dont la façade, noire de fumée, avait conservé ce fragment d’inscription peinte en grosses lettres : chand de charbon, on lisait sur une enseigne en bois à moitié consumée et gisante au milieu des débris, ce bout d’une autre inscription : al ferrant.

C’était, quand on prend la route à main gauche, un peu avant d’arriver aux dernières maisons du village. Un hangar était encore debout, et il y avait dessous des cercles de roues, des jantes, des essieux et une paire de ridelles. Le maréchal était en même temps charron. Tous les outils avaient été dispersés, et pèle mêle les barres en fer du travail, les